[url]http://www.journaldemontreal.com/2015/11/11/les-alouettes-dans-le-champ[/url]
Marc de Foy du 'Ournal s'est encore aventuré en terrain glissant en faisant la promotion de Danny Maciocia pour succéder à Jim Popp comme entraîneur-chef.
Il semble manifeste que Maciocia n'a pas saisi que la LCF de 2015 n'a plus grand chose à voir avec celle de 2005. Quand on regarde l'ensemble de la feuille de route de Maciocia, il est difficile d'appuyer sa prétention à l'effet qu'il est le Messie tant attendu depuis le départ de Trestman.
Marc de Foy se base sur des témoignages (sans doute très anciens) de Mike Pringle et Jason Maas, et celui sans doute plus récent mais assez ancien de Ricky Ray pour mousser la candidature du gars local. Quand Tom Higgins a quitté les Eskimos, qu'est-ce que Maciocia a fait exactement? Il a failli les rayer de la carte de la LCF, rien de moins.
Bruno Heppell avait entamé la caballe pour Maciocia et voici que Marc de Foy emboîte le pas, parce que c'est le gars d'ici. Si j'ai des doutes que Maciocia veuille seulement quitter son poste stable à l'Université de Montréal pour celui risqué d'entraîneur-chef des Alouettes, je doute encore plus qu'il veuille l'accepter après l'avoir refusé 2 fois au cours des 3 dernières années. Je crois que Maciocia voudrait des assurances qu'il ne mérite pas à mon sens, et ne serait-ce que pour ça, les Alouettes ne peuvent compétitionner avec ce qu'une institution comme l'Université de Montréal peut lui donner.
Pour ma part, je ne veux pas d'un entraîneur-chef parce qu'il est un gars d'ici. Je veux d'un entraîneur-chef qui peut mener l'équipe à faire partie de l'élite de la LCF. À mon sens, Maciocia n'a pas montré qu'il peut faire partie de cette catégorie dans ces dernières années. De 2006 à 2010, son équipe a régressé avec une constance surprenante, ce qui pose de nombreuses questions sur la véritable compétence de Maciocia au niveau professionnel.
Marc de Foy aurait intérêt à mettre ses connaissances à jour avant d'écrire en cette matière. Si ses propos seront bien reçus par tous les ignorants qui pensent connaître le football canadien en suivant de près le club de hockey, il demeure que dans la réalité, son biais perceptuel l'amène à regarder de façon simpliste et chauvine une situation dont il ne maîtrise pas la réalité.